Raconte-moi une histoire | Un jour de fête à la Savane
Raconte-moi une histoire | Un jour de fête à la Savane
LE DISPOSITIF
Ce dispositif a été mis en place originellement dans le cadre du partenariat « Relations école/parents pour la réussite scolaire de chaque élève » porté par la circonscription du Saint-Esprit. L’objectif est de raconter une histoire qui prend racine dans les cartes postales ci-jointes. Vous pouvez inviter vos élèves à écrire leur histoire de 2 façons :
1 | Histoire à suivre
Les cartes postales sont proposées aux élèves sur un rythme régulier. Chaque carte postale fait l’objet d’un récit et l’élève ne connait pas la carte postale suivante, il construit son récit à l’aveugle et doit rebondir à chaque nouvelle carte postale.
2| Il était une fois
L’élève reçoit l’ensemble des cartes postales en une fois et doit raconter une histoire qui incorpore toutes les cartes postales dans l’ordre.
LE DÉBUT DE L’HISTOIRE
Aujourd’hui, je ne travaille pas. C’est une journée spéciale, tout le monde a congé, et nous, nous allons à Fort-de-France…
LA COLLECTION DE CARTES POSTALES
Ces cartes postales font partie de la collection Fondation Clément | Loïs Hayot. Le corpus de ce fond contient 3058 cartes postales et 204 autres documents iconographiques ou objets. Il couvre une période s’étendant de la fin du XIXème siècle à 2001 bien que la grande majorité des cartes fue éditée entre le début du XXème siècle et les années 1930. Bien plus qu’illustrer la Martinique, ce fond reflète une vision de l’île au début du XXème siècle et permet d’avoir un aperçu assez large de la société martiniquaise de cette époque.
L’origine exacte de la carte postale illustrée est incertaine (germanique à partir de 1883, marseillaise, dès 1891 ou parisienne avec les Libonis imprimées en 1889). Elle connait un premier succès lors de l’exposition universelle de Paris en 1889, puis un véritable engouement à partir de l’exposition de 1900, mais son âge d’or se situe entre les années 1900 et 1920. En Martinique, l’activité des photographes et éditeurs locaux est extrêmement active durant ces années. Le photographe-éditeur le plus prolifique est sans conteste Benoit-Jeannette qui exerce entre 1902 et 1955 (avec un pic d’activité dans les années 1920 et 1930).
En ce qui concerne les autres photographes-éditeurs martiniquais les plus connus on peut citer Leboullanger, Camille le Camus, Phos, Symphorien, Joly, Cochet (père puis fils), Bruère Dawson, Cunge, Lameynardie, Colliette, Celestin ou encore Pierre Millon. Certain éditeurs métropolitains furent actifs dans la production de cartes postales aux Antilles comme les imprimeries réunies de Nancy, l’H ou encore Royer.